C’est Judo à chaque fois que vous reconnaissez vos limites et vos faiblesses

« C’est Judo à chaque fois que vous reconnaissez vos limites et vos faiblesses »

Cela est une attitude mentale indispensable pour être de bons judoka, pour devenir des personnes utiles à la société et pour aider les autres.

On ne peut pas comprendre nos limites et nos faiblesses si l’on ne reconnaît pas d’abord qu’ils sont une partie essentielle de l’être humaine.

Il faut reconnaître en nous-mêmes avec humilité la limite de la souffrance lorsqu’on essaie de la surmonter pendant l’entraînement.

Il faut reconnaître la limite de notre capacité d’attention lorsqu’on n’arrive pas à suivre des explications théoriques et chercher à nous améliorer.

Il faut s’apercevoir quand notre tolérance vacille à cause de la fatigue ou parce que notre copain ne pratique pas un Judo correct, et essayer de franchir ces moments. Il faut s’apercevoir aussi quand on recherche un copain bon ou sympathique pour éviter les débutants ou les moins capables.

Il faut comprendre qu’au moment du randori on ne doit rechercher les copains les plus forts que lorsqu’on est plein d’énergies et les moins forts que lorsqu’on est fatigué. Pire encore quand on combat toujours contre ceux qui sont moins habiles pour éviter rencontres astreignantes.

Tous ces aspects sont limites qu’il faut admettre et combattre si on veut grandir correctement en tant que judokas.

On est souvent fatigué et on n’arrive pas à affronter et surmonter ces aspects de la pratique du Judo : c’est le moment où il faut avouer nos faiblesses.

En fait, admettre ces moments de faiblesse peut augmenter notre force spirituelle : s’en apercevoir est une façon de les franchir. Par contre, si l’on ne se conduit pas avec humilité en les ignorant, il va être difficile de l’emporter sur ces problèmes de l’esprit.

La pratique du Judo envisage de renforcer trois aspects grâce à l’entraînement. Dans la tradition de la discipline ils sont présentés selon leur importance. Shin est l’attitude mentale correcte, qui concerne par exemple l’effort d’avouer limites et faiblesses. Gi est l’étude constante de la technique qui vise à remporter le résultat le meilleur à travers l’effort le moindre. Tai est la condition physique qui ressorte de l’application constante des deux premiers principes.

A la prochaine fois :

C’est Judo à chaque fois vous permettez à tolérance et amitié de renaître en vous-mêmes et que les donnez aux autres.

Alfredo Vismara Hanshi Dai Nippon Butokukai

Traduzione di Andrea Lorenzo Covini